Centre de préparation olympique de Spala (POL)
C'est là que l'équipe nationale polonaise d'athlétisme fait ses stages, vous l'aurez compris.
Mais certaines équipes de rugby, comme les Irlandais, viennent aussi s'y préparer (depuis 2001).
On y trouve tout ce qu'il faut pour une préparation optimum : salle de musculation, piscine, piste d'athlé (couverte et extérieure - même si cette dernière est en travaux et ne sera peut-être pas dispo) et un centre de criogénie (le must en europe).
Est-ce qu'on pourra l'essayer ?
Est-ce qu'on verra Robert ?
Je vous dirai tout ça à mon retour....
Enfin, un air de printemps !
Les arbres borgeonnent, l'herbe verdit, le soleil brille, on entend les oiseaux pépiller autour du canal de Versailles... ça sent le printemps tout ça ! Il ne manque que quelques degrés pour qu'on y soit !
Avec les beaux jours, les touristes aussi sont de retour.... ça c'est moins drôle !....
Les jeunes (chinois-français-anglais-espagnols-allemands... etc)... y continuent à rigoler quand je passe en marchant.... Pfffffff....
Les JO par Romain Mesnil : «On n'est pas entendus»
«Les événements de lundi à Paris vous donnent-ils encore envie de vous engager?
Je suis un peu écoeuré. Je tiens encore parce que cela vaut le coup de se battre. Mais on n'est pas entendus par le CIO. Lundi à Paris, on était pris entre deux feux et c'est pourquoi il faut que le CIO nous soutienne. Les sportifs ont voulu porter le badge, on leur a fait comprendre qu'il ne valait mieux pas... Maintenant, il faut que des décisions soient prises. Le CIO nous met dans une situation délicate en ne prenant pas position. (Autoriser le port du badge) ce serait une chance pour le CIO de renouer avec les valeurs de l'olympisme.
Le badge français appelant à «un monde meilleur» n'est donc pas obsolète pour vous ?
Non, il n'est pas remis en question par les événements de lundi. Il faut même que le message soit écrit en plus gros. La commission des athlètes de haut niveau est en contact avec des sportifs étrangers. David Douillet (son président) a pris contact avec les Allemands et par ailleurs demandé un rendez-vous à Jacques Rogge (président du CIO). Moi, je vois avec Stéphane Diagana ce que l'on peut faire au niveau de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF). Il faudrait l'unité de tous les sportifs mondiaux.
N'avez vous pas peur que la douche froide de lundi ne refroidisse complètement beaucoup de sportifs?
Non, je pense que certains n'ont plus envie de penser à ça mais qu'ils ont envie que le projet (du badge) soit réalisé. Moi même, c'est fini ce que je viens de faire pendant les 15 derniers jours. Maintenant, les athlètes doivent rester à leur place. C'est difficile de prendre position. Ce n'est pas à nous de dire: le Tibet doit être libre. C'est pour cela que l'on porte un badge qui défend en général les valeurs de l'olympisme.» (AFP/Françoise Chaptal)
31/03/2008 Yohann dans l'Equipe Mag
Retrouvez l'interview de Yohann parue dans l'Equipe Mag du 29 Mars concernant sa prise de parole pour les droits de l'homme.
"On ne peut pas aller aux Jeux et fermer les yeux. On ne peut pas dire: les Jeux, c'est le village olympique et c'est tout. On ne peut pas rester insensible aux droits de l'homme. On va dans un pays, pratiquement totalitaire, où la liberté totalitaire, où la liberté de mouvement, de parole, de pensée n'est pas respectée, où les valeurs de l'olympisme, le respect de soi-même, le respect des autres, l'universalité entre les peuples, ne sont pas en vigueur. Je n'étais pas très chaud pour que les Jeux aillent à Pékin. On disait que la situation ne pourrait que s'améliorer. Au niveau des droits de l'homme, on n'a pas vu beaucoup d'amélioration. C'est le Tibet, c'est le rôle tenu par la Chine au Darfour, c'est les habitants délocalisés on ne sait où pour construire les stades, c'est plein de choses pas logiques...
J'irai à Pékin pour faire ma compétition. Mais cela ne m'enlèvera pas mon droit d'expression. Si on a en soi un minimum d'humanisme, ça ne peut pas être autrement. L'opinion commence à s'en rendre compte, à s'en émouvoir. Il ne faut pas en rester là. Il faudra exprimer un message fort. Boycotter la cérémonie d'ouverture? Défiler en noir ou sans drapeau? Faire quelque chose pendant mon 50 bornes? Tout le monde a des idées, on réfléchit. Il fallait insuffler un mouvement".